Comment créer une arborescence de site web ?

L’arborescence SEO permet d’avoir une vision globale du site et du parcours de navigation avant de préparer les modèles des pages principales. Réaliser le plan de son propre site web est souvent une chose très difficile à faire. Il n’est jamais facile d’organiser des contenus, qui sont souvent plus hétérogènes que ce que l’on imaginait au départ. Surtout, concevoir un plan, c’est hiérarchiser, faire des choix, et cela peut prendre du temps et susciter des discussions en équipe. C’est un exercice difficile, mais ô combien important. Sans une navigation bien pensée, un site web, aussi joli soit-il, a peu de chances d’atteindre ses objectifs. Cela fait partie des règles et bonnes pratiques pour l’ergonomie d’un site web.

Ce billet devrait vous donner toutes les clés pour comprendre les enjeux et créer concrètement la structure de votre site web.

L’arborescence

L’arborescence, ou plan du site, se présente généralement sous la forme d’un schéma qui organise les pages du site en sections et définit les différents niveaux de navigation. Il s’agit généralement de la première étape de la conception d’un site Web, définie lors du cahier des charges. Une fois l’arborescence du site validée, l’ensemble de l’équipe dispose d’une vue d’ensemble sur le site, et l’on peut descendre d’un niveau afin de vérifier les pages en vue de la production de maquettes. L’étape suivante consiste à créer les zonings des pages, c’est-à-dire découper les pages principales en zones, par exemple, un rectangle horizontal pour le logo et le menu principal, un rectangle vertical à gauche pour le menu secondaire, etc. Ensuite, on passe des zonings aux wireframes où l’on ajoute les principaux textes et composants graphiques, et enfin des wireframes aux maquettes graphiques du site

Prêter attention à l’arborescence afin de guider les visiteurs

C’est bien sûr le premier défi. Il est coutume de dire qu’une page que l’on peut atteindre en 3 clics est inutile. Organiser une grande quantité d’informations est souvent très difficile. Il n’y a pas de recettes miracles, il faut mettre en place un premier dispositif de navigation, observer les processus et améliorer le plan progressivement. Un dispositif de navigation peut être basé sur différents supports. Quelques exemples :

  • Menu de navigation principal, éventuellement avec un menu secondaire qui apparaît à l’aperçu du menu principal.
  • Menu de navigation secondaire, il peut s’agir du menu fils de l’élément sélectionné dans le menu principal, mais aussi d’un menu complètement différent.
  • Moteur de recherche interne, avec un ou plusieurs liens de recherche
  • Sidebar, où vous pouvez promouvoir la navigation horizontale via des suggestions de produits ou d’articles,
  • le pied de page, avec un accès aux principales catégories du site ou aux pages clés.


Si votre arborescence est bien pensée, vous pouvez mettre en place un dispositif de navigation efficace pour toutes les situations. Concevoir une arborescence, ce n’est pas seulement classer les contenus en catégories et sous-catégories, c’est aussi anticiper les processus. Si un visiteur atteint la page XY via le canal d’acquisition AffiPub, et qu’il est intéressé par le produit ABC, pourra-t-il accéder facilement à la page cible ? Il est difficile d’anticiper tous les processus, mais prendre trois profils de visiteurs, chacun arrivant via un canal différent, avec des besoins différents sur une page de destination différente, peut être très utile pour affiner son arborescence et lui donner vie.


Prêter attention à son arborescence pour améliorer son indexation naturelle


L’arborescence de votre site web aura un impact important sur son indexation naturelle, que ce soit globalement ou dans la hiérarchie des pages de votre site. Les moteurs de recherche analysent les liens entre les pages de votre site web pour comprendre sa structure générale et déterminer quelles sont les pages clés. Plus une page est « profonde », moins elle sera prise en compte. Concrètement, une catégorie de 3ème ou 4ème niveau sera référencée, mais les moteurs de recherche lui accorderont peu d’importance par rapport à une catégorie de 1er ou 2ème niveau. Des techniques existent, comme l’utilisation d’une page supplémentaire, mais il est généralement recommandé d’avoir trois niveaux hiérarchiques maximum.

La profondeur des pages est loin d’être le seul enjeu du référencement à intégrer dans votre réflexion sur le plan du site. Le plus important est peut-être d’organiser le contenu de son site web de manière à rapprocher le plus possible les pages liées à un même champ sémantique. Dans le jargon du référencement, on parle d’architecture en silo lorsque toutes les pages d’une catégorie appartiennent au même champ sémantique. Dans ce type d’architecture, les silos, c’est-à-dire les différents champs sémantiques du site, doivent être suffisamment indépendants, et il est possible d’utiliser des liens à l’intérieur du contenu de la page pour mettre en évidence certaines pages spécifiques du silo.

De l’arborescence au storyboard

Le réseau interne est un sujet vaste et passionnant. Pour que vous ayez les idées claires lorsque vous travaillez sur votre arborescence, voici les trois règles essentielles :

  • Plus une page est haute dans la hiérarchie de votre plan, meilleure sera son indexation,
  • Plus une page reçoit de liens d’autres pages de votre site, meilleure sera son indexation,
  • Plus une page reçoit (et envoie) de liens de pages proches au niveau sémantique, meilleure sera son indexation sur Google.
  • Dernière chose, tous les liens internes ne sont pas égaux. Un lien du menu principal sera plus mis en valeur qu’un lien dans le pied de page, et un lien à l’intérieur du contenu sera plus mis en valeur qu’un lien dans la barre latérale. Pour aller plus loin, je vous recommande de lire l’excellent article sur les stratégies de liens internes écrit par le consultant en référencement Aurélien Berrut.



Créer l’arborescence de son site web en 5 étapes
1. Lister tous les contenus SEO du site
Tout d’abord, il faut lister l’ensemble des éléments que vous souhaitez inclure sur votre site web. Dans un premier temps, penser aux pages est inutile, cela risque de vous ralentir, pensez plutôt aux idées ou aux objets, et soyez le plus exhaustif possible. Vous verrez un peu plus tard comment organiser vos idées et objets en pages.2029 mots

Comment créer une arborescence de site web ?

L’arborescence permet d’avoir une vision globale du site et du parcours de navigation avant de préparer les modèles des pages principales. Réaliser le plan de son propre site web est souvent une chose très difficile à faire. Il n’est jamais facile d’organiser des contenus, qui sont souvent plus hétérogènes que ce que l’on imaginait au départ. Surtout, concevoir un plan, c’est hiérarchiser, faire des choix, et cela peut prendre du temps et susciter des discussions en équipe. C’est un exercice difficile, mais ô combien important. Sans une navigation bien pensée, un site web, aussi joli soit-il, a peu de chances d’atteindre ses objectifs. Ce billet devrait vous donner toutes les clés pour comprendre les enjeux et créer concrètement la structure de votre site web, afin d’améliorer l’expérience utilisateurs.


L’arborescence, ou plan du site, se présente généralement sous la forme d’un schéma qui organise les pages du site en sections et définit les différents niveaux de navigation. Il s’agit généralement de la première étape de la conception d’un site Web. Une fois l’arborescence du site validée, l’ensemble de l’équipe dispose d’une vue d’ensemble sur le site, et l’on peut descendre d’un niveau afin de vérifier les pages en vue de la production de maquettes. L’étape suivante consiste à créer les zonings des pages, c’est-à-dire découper les pages principales en zones, par exemple, un rectangle horizontal pour le logo et le menu principal, un rectangle vertical à gauche pour le menu secondaire, etc. Ensuite, on passe des zonings aux wireframes où l’on ajoute les principaux textes et composants graphiques, et enfin des wireframes aux maquettes graphiques du site.

Prêter attention à l’arborescence afin de guider les visiteurs
C’est bien sûr le premier défi. Il est coutume de dire qu’une page que l’on peut atteindre en 3 clics est inutile. Organiser une grande quantité d’informations est souvent très difficile. Il n’y a pas de recettes miracles, il faut mettre en place un premier dispositif de navigation, observer les processus et améliorer le plan progressivement. Un dispositif de navigation peut être basé sur différents supports. Quelques exemples :

Menu de navigation principal, éventuellement avec un menu secondaire qui apparaît à l’aperçu du menu principal.
Menu de navigation secondaire, il peut s’agir du menu fils de l’élément sélectionné dans le menu principal, mais aussi d’un menu complètement différent.
Moteur de recherche interne, avec un ou plusieurs liens de recherche
Sidebar, où vous pouvez promouvoir la navigation horizontale via des suggestions de produits ou d’articles,
le pied de page, avec un accès aux principales catégories du site ou aux pages clés.
Si votre arborescence est bien pensée, vous pouvez mettre en place un dispositif de navigation efficace pour toutes les situations. Concevoir une arborescence, ce n’est pas seulement classer les contenus en catégories et sous-catégories, c’est aussi anticiper les processus. Si un visiteur atteint la page XY via le canal d’acquisition AffiPub, et qu’il est intéressé par le produit ABC, pourra-t-il accéder facilement à la page cible ? Il est difficile d’anticiper tous les processus, mais prendre trois profils de visiteurs, chacun arrivant via un canal différent, avec des besoins différents sur une page de destination différente, peut être très utile pour affiner son arborescence et lui donner vie.

Prêter attention à son arborescence pour améliorer son indexation naturelle
L’arborescence de votre site web aura un impact important sur son indexation naturelle, que ce soit globalement ou dans la hiérarchie des pages de votre site. Les moteurs de recherche analysent les liens entre les pages de votre site web pour comprendre sa structure générale et déterminer quelles sont les pages clés. Plus une page est « profonde », moins elle sera prise en compte. Concrètement, une catégorie de 3ème ou 4ème niveau sera référencée, mais les moteurs de recherche lui accorderont peu d’importance par rapport à une catégorie de 1er ou 2ème niveau. Des techniques existent, comme l’utilisation d’une page supplémentaire, mais il est généralement recommandé d’avoir trois niveaux hiérarchiques maximum.

La profondeur des pages est loin d’être le seul enjeu du référencement à intégrer dans votre réflexion sur le plan du site. Le plus important est peut-être d’organiser le contenu de son site web de manière à rapprocher le plus possible les pages liées à un même champ sémantique. Dans le jargon du référencement, on parle d’architecture en silo lorsque toutes les pages d’une catégorie appartiennent au même champ sémantique. Dans ce type d’architecture, les silos, c’est-à-dire les différents champs sémantiques du site, doivent être suffisamment indépendants, et il est possible d’utiliser des liens à l’intérieur du contenu de la page pour mettre en évidence certaines pages spécifiques du silo.

Le réseau interne est un sujet vaste et passionnant. Pour que vous ayez les idées claires lorsque vous travaillez sur votre arborescence, voici les trois règles essentielles :

Plus une page est haute dans la hiérarchie de votre plan, meilleure sera son indexation,
Plus une page reçoit de liens d’autres pages de votre site, meilleure sera son indexation,
Plus une page reçoit (et envoie) de liens de pages proches au niveau sémantique, meilleure sera son indexation.
Dernière chose, tous les liens internes ne sont pas égaux. Un lien du menu principal sera plus mis en valeur qu’un lien dans le pied de page, et un lien à l’intérieur du contenu sera plus mis en valeur qu’un lien dans la barre latérale. Pour aller plus loin, je vous recommande de lire l’excellent article sur les stratégies de liens internes écrit par le consultant en référencement Aurélien Berrut.

Créer l’arborescence de son site web en 5 étapes
1. Lister tous les contenus du site
Tout d’abord, il faut lister l’ensemble des éléments que vous souhaitez inclure sur votre site web. Dans un premier temps, penser aux pages est inutile, cela risque de vous ralentir, pensez plutôt aux idées ou aux objets, et soyez le plus exhaustif possible. Vous verrez un peu plus tard comment organiser vos idées et objets en pages.

Bien sûr, identifier dès le départ le type de contenu principal de votre site peut être très utile. Par exemple, le contenu d’une entreprise industrielle cherchant à promouvoir son activité sur Internet pourrait être répertorié comme suit :

Services et offres : Activité générale, Domaine d’expertise 1, Domaine d’expertise 2, Points forts
Catalogue : Gamme 1 (3 produits), Gamme 2 (8 produits), Gamme 3 (2 produits)
A propos de : Contact, Bureaux, A propos de nous, Mentions légales

2. Analyser l’arborescence de vos concurrents
L’arborescence de vos concurrents est souvent une mine d’informations utiles. Concrètement, le premier intérêt est de s’assurer que vous n’avez pas oublié une idée ou une dimension importante de votre activité lors de la première énumération de son contenu. Le deuxième objectif de l’étude de l’arborescence de vos concurrents est de vous donner des idées pour l’organisation des contenus. Chacun de vos concurrents a probablement établi une typologie de produits ou de services qui lui est propre, à vous de les analyser pour voir comment cela peut vous inspirer. regardez les principaux KPI.

Afin d’analyser l’arborescence de vos concurrents, vous devez également être en mesure de collecter des données de manière efficace. Évidemment, vous pouvez parcourir le site web et modéliser à partir du plan du site, mais cela peut prendre beaucoup de temps. En utilisant des outils d’analyse de référencement, vous pourrez collecter la liste complète des pages du site dans un fichier Excel. Le meilleur outil gratuit pour la réalisation de cette activité est Screaming Frog, mais il faut reconnaître qu’il n’est pas forcément facile d’accès. Si vous avez un peu d’argent à investir, vous pouvez vous tourner vers des outils comme Ahrefs ou Open Site Explorer (MOZ).

3. Organiser et classer le contenu
Le moment est venu de donner vie à votre liste de contenu. Deux grands modes de raisonnement sont possibles. L’approche ascendante consiste à se concentrer dans un premier temps sur chaque type de contenu identifié lors de la première étape, et à combiner dans un second temps les mini-arborescences afin de raisonner de manière globale. Dans certains cas, cette approche n’est pas adaptée car les types de contenus ne sont pas structurants, ou parce que la principale difficulté est d’organiser les contenus d’un même type. L’approche descendante consiste à définir initialement le premier niveau de hiérarchie, puis à descendre lentement, en gardant toujours une vision globale.

Les deux approches ne sont pas incompatibles, au contraire, elles sont très complémentaires. Nous vous conseillons vivement de réfléchir dans les deux sens, et de comparer les arborescences et les typologies auxquelles vous souhaitez aboutir. Un dernier conseil, le bon sens doit être le premier principe dans toutes vos réflexions. Cela peut paraître évident, mais dans la pratique, ce n’est pas toujours le cas, surtout quand on a la tête dans le guidon. Concrètement, cela signifie qu’il faut être cohérent et ne pas mélanger la poule et l’œuf.



4. Formaliser l’arborescence sur papier ou en utilisant un logiciel de prototypage

Évidemment, il est possible de formaliser l’arborescence de votre site web sur papier. Cela permet généralement de travailler plus rapidement qu’en utilisant un logiciel, et il est préférable de passer 2 heures à préparer 3 versions de l’arborescence sur papier que d’en créer une très jolie via un logiciel. Un arbre créé via un logiciel sera plus facile à modifier et à diviser. Personnellement, c’est souvent un peu des deux. Les premières réflexions sont écrites sur papier, et une fois que la structure générale du plan du site est terminée, vient la formalisation via un logiciel. Vous pourriez dire : quel logiciel ? En fait, il n’existe pas de logiciel spécifique pour créer des arborescences web, mais de nombreux outils peuvent être adaptés. Une aide précieuse pour organiser ses idées dès le départ vient des logiciels de mind mapping comme Freemind ou MindMeister Les logiciels de prototypage web comme Balsamiq ou Cacoo permettent souvent de dessiner des arborescences assez rapidement, même si Microsoft Powerpoint continue de régner en maître dans de nombreuses agences web … Pour des arborescences un peu plus complexes, Microsoft Visio est également très utilisé.

5. Scénariser, penser référencement et recommencer !

Ce n’est pas fini ! Une fois votre arborescence formalisée, il faut la tester, la comparer à la réalité, à savoir vos visiteurs. C’est un exercice très utile pour améliorer le plan du site par petites touches et pour identifier les liens entre les pages au-delà de la parenté, ce qui vous sera très utile lorsque vous travaillerez sur le zonage de vos pages. Concrètement, la façon la plus simple de tester votre arborescence est de définir des scénarios et d’identifier la navigation du site Web pour chacun d’eux. Un scénario peut être défini comme suit :

Profil du visiteur : Âge, CSP, maturité web

Objectif & sensibilité à votre offre : Besoin fort d’un produit, vague intérêt pour le domaine, etc.

Canal d’acquisition : Comment est-il/elle arrivé(e) sur votre site ? Indexation naturelle ? Campagne de presse ?

Page d’atterrissage : Sur quelle page le visiteur est-il arrivé ? Fiche produit ? Blog ? N’oubliez pas qu’un site bien référencé attire plus de 80% des visiteurs sur les landing pages, qui sont différentes de la page d’accueil.

Imaginez le chemin que le visiteur va parcourir sur votre site pour chaque scénario que vous définissez. Mettez des boutons Call To Action. Votre arborescence permet-elle à chaque fois d’arriver rapidement sur la page cible ? Une fois que vous aurez concentré votre réflexion sur les visiteurs, l’étape suivante sera de penser aux robots ! Comme nous l’avons vu plus haut, l’arborescence est très importante pour l’indexation naturelle de votre site. Assurez-vous que vous avez respecté les règles de base. Vos pages clés se trouvent-elles au premier ou au deuxième niveau hiérarchique ? Vos catégories forment-elles des champs sémantiques cohérents ? Vous pouvez trouver cet article assez complet sur le maillage interne pour plus d’informations sur le sujet.

Durant cette phase, n’hésitez surtout pas à tout recommencer. L’arborescence est le squelette de votre site web, vous devez vraiment prendre le temps de préparer un plan de site efficace, que ce soit pour amener les visiteurs d’une page de destination à une page cible ou pour permettre aux moteurs de recherche de comprendre facilement l’ensemble du contenu de votre site web.

Bien sûr, identifier dès le départ le type de contenu principal de votre site peut être très utile. Par exemple, le contenu d’une entreprise industrielle cherchant à promouvoir son activité sur Internet pourrait être répertorié comme suit :

Services et offres : Activité générale, Domaine d’expertise 1, Domaine d’expertise 2, Points forts
Catalogue : Gamme 1 (3 produits), Gamme 2 (8 produits), Gamme 3 (2 produits)
A propos de : Contact, Bureaux, A propos de nous, Mentions légales
2. Analyser l’arborescence de vos concurrents
L’arborescence de vos concurrents est souvent une mine d’informations utiles. Concrètement, le premier intérêt est de s’assurer que vous n’avez pas oublié une idée ou une dimension importante de votre activité lors de la première énumération de son contenu. Le deuxième objectif de l’étude de l’arborescence de vos concurrents est de vous donner des idées pour l’organisation des contenus. Chacun de vos concurrents a probablement établi une typologie de produits ou de services qui lui est propre, à vous de les analyser pour voir comment cela peut vous inspirer.

Afin d’analyser l’arborescence de vos concurrents sur Google, vous devez également être en mesure de collecter des données de manière efficace. Évidemment, vous pouvez parcourir le site web et modéliser à partir du plan du site, mais cela peut prendre beaucoup de temps. En utilisant des outils d’analyse de référencement, vous pourrez collecter la liste complète des pages du site dans un fichier Excel. Le meilleur outil gratuit pour la réalisation de cette activité est Screaming Frog, mais il faut reconnaître qu’il n’est pas forcément facile d’accès. Si vous avez un peu d’argent à investir, vous pouvez vous tourner vers des outils comme Ahrefs ou Open Site Explorer (MOZ).

3. Organiser et classer le contenu
Le moment est venu de donner vie à votre liste de contenu. Deux grands modes de raisonnement sont possibles. L’approche ascendante consiste à se concentrer dans un premier temps sur chaque type de contenu identifié lors de la première étape, et à combiner dans un second temps les mini-arborescences afin de raisonner de manière globale. Dans certains cas, cette approche n’est pas adaptée car les types de contenus ne sont pas structurants, ou parce que la principale difficulté est d’organiser les contenus d’un même type. L’approche descendante consiste à définir initialement le premier niveau de hiérarchie, puis à descendre lentement, en gardant toujours une vision globale.

Les deux approches ne sont pas incompatibles, au contraire, elles sont très complémentaires. Nous vous conseillons vivement de réfléchir dans les deux sens, et de comparer les arborescences et les typologies auxquelles vous souhaitez aboutir. Un dernier conseil, le bon sens doit être le premier principe dans toutes vos réflexions. Cela peut paraître évident, mais dans la pratique, ce n’est pas toujours le cas, surtout quand on a la tête dans le guidon. Concrètement, cela signifie qu’il faut être cohérent et ne pas mélanger la poule et l’œuf.



4. Formaliser l’arborescence sur papier ou en utilisant un logiciel de prototypage

Évidemment, il est possible de formaliser l’arborescence de votre site web sur papier. Cela permet généralement de travailler plus rapidement qu’en utilisant un logiciel, et il est préférable de passer 2 heures à préparer 3 versions de l’arborescence sur papier que d’en créer une très jolie via un logiciel. Un arbre créé via un logiciel sera plus facile à modifier et à diviser. Personnellement, c’est souvent un peu des deux. Les premières réflexions sont écrites sur papier, et une fois que la structure générale du plan du site est terminée, vient la formalisation via un logiciel. Vous pourriez dire : quel logiciel ? En fait, il n’existe pas de logiciel spécifique pour créer des arborescences web, mais de nombreux outils peuvent être adaptés. Une aide précieuse pour organiser ses idées dès le départ vient des logiciels de mind mapping comme Freemind ou MindMeister Les logiciels de prototypage web comme Balsamiq ou Cacoo permettent souvent de dessiner des arborescences assez rapidement, même si Microsoft Powerpoint continue de régner en maître dans de nombreuses agences web … Pour des arborescences un peu plus complexes, Microsoft Visio est également très utilisé.

5. Scénariser, penser référencement et recommencer !

Ce n’est pas fini ! Une fois votre arborescence SEO formalisée, il faut la tester, la comparer à la réalité, à savoir vos visiteurs. C’est un exercice très utile pour améliorer le plan du site par petites touches et pour identifier les liens entre les pages au-delà de la parenté, ce qui vous sera très utile lorsque vous travaillerez sur le zonage de vos pages. Concrètement, la façon la plus simple de tester votre arborescence est de définir des scénarios et d’identifier la navigation du site Web pour chacun d’eux. Un scénario peut être défini comme suit :

Profil du visiteur : Âge, CSP, maturité web

Objectif & sensibilité à votre offre : Besoin fort d’un produit, vague intérêt pour le domaine, etc.

Canal d’acquisition : Comment est-il/elle arrivé(e) sur votre site ? Indexation naturelle ? Campagne de presse ?

Page d’atterrissage : Sur quelle page le visiteur est-il arrivé ? Fiche produit ? Blog ? N’oubliez pas qu’un site bien référencé attire plus de 80% des visiteurs sur les landing pages, qui sont différentes de la page d’accueil. Quels outils de monitoring mettre en place.

Imaginez le chemin que le visiteur va parcourir sur votre site pour chaque scénario que vous définissez. Votre arborescence permet-elle à chaque fois d’arriver rapidement sur la page cible ? Une fois que vous aurez concentré votre réflexion sur les visiteurs, l’étape suivante sera de penser aux robots ! Comme nous l’avons vu plus haut, l’arborescence est très importante pour l’indexation naturelle de votre site. Assurez-vous que vous avez respecté les règles de base. Vos pages clés se trouvent-elles au premier ou au deuxième niveau hiérarchique ? Vos catégories forment-elles des champs sémantiques cohérents ? Vous pouvez trouver cet article assez complet sur le maillage interne pour plus d’informations sur le sujet.

Durant cette phase, n’hésitez surtout pas à tout recommencer. L’arborescence est le squelette de votre site web, vous devez vraiment prendre le temps de préparer un plan de site efficace correctement indexé par Google, que ce soit pour amener les visiteurs d’une page de destination à une page cible ou pour permettre aux moteurs de recherche de comprendre facilement l’ensemble du contenu de votre site web.

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